Les Actions culturelles

Les 1 % artistiques mis en place dans les collèges sont aussi des supports d’exception pour des actions culturelles et pédagogiques. Certaines œuvres intègrent même ce volet dans leur processus de production sous formes participatives..

 Simon Boudvin

Collège Solveig Ansprach à Montreuil : « Vieille branche (une histoire naturelle des quartiers de Bagnolet et Montreuil) », 2018

Simon Boudvin habite depuis des années à la jonction entre Bagnolet et Montreuil, à proximité du nouveau collège Solveig Anspach. Il porte dans son travail artistique un regard particulier sur le rôle particulier, et parfois sauvage, que joue la nature dans la densité urbaine. Depuis 2010 il suit plus particulièrement la propagation des ailantes dans ce quartier. Dans le cadre de la réalisation de son 1% artistique pour le collège, l’artiste et Omar Benadda, professeur de SVT, ont mené un atelier pédagogique permettant aux élèves d’apprendre notamment à reconnaître les ailantes dans tous leurs états et à les photographier dans leurs "lieux de vie" parfois surprenants. Les photographies avaient ensuite été exposées à la Maison du Parc Jean Moulin-Les Guilands.

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 Céline Ahond

Collège Pierre Curie à Bondy : « Jouer à faire semblant pour de vrai »

La performance, domaine de l’artiste Céline Ahond, est un champ très peu investi dans le cadre des 1% artistiques : en tant qu’action, elle a un caractère éphémère et immatériel à rebours de nos habitudes. Pourtant, comme le rappelle Céline Ahond, « les spécificités de cette forme artistique peuvent satisfaire pleinement aux demandes liées à l’espace public et en particulier à celui du collège. En effet la performance est toujours adaptée aux contextes dans lesquels elle se déploie. Un collège n’est pas un espace public comme un autre : il est le lieu de la transmission d’un savoir au sein d’une vie collective. L’œuvre que je propose est en adéquation avec les premiers utilisateurs des bâtiments et a pour enjeu de rester au plus près de la vie. »

Intitulé « Jouer à faire semblant pour de vrai », le projet proposé par Céline Ahond pour ce 1% artistique, est une œuvre de performance constituée d’un ensemble de volets qui se déploient dans le temps et dans l’espace du collège Pierre Curie. Les élèves sont les protagonistes d’un programme annuel d’ateliers-rencontres qui commencera par un lancement (littéral car il s’agira d’un lâcher de ballons !) à la rentrée de septembre 2015. La réalisation de peintures murales monochromes vertes, avec l’entreprise That’s painting de Bernard Brunon, sera un point fort du projet. Les peintures vertes, qui permettent les incrustations d’effets spéciaux au cinéma et à la télévision, matérialisent en effet des « Ouvertures » dans le collège, des lieux de projection de l’imaginaire des élèves. Elles seront ainsi les espaces dévolus au le tournage d’un film, ni fiction, ni documentaire, mais un film-performance écrit par l’artiste et les élèves et réalisé par une équipe de tournage professionnelle. Ce processus va se construire avec les élèves dans la perspective d’un collège ouvert sur la ville en relation avec le centre social Sohane.
« Jouer à faire semblant pour de vrai » existe par le dialogue : c’est une œuvre de la rencontre.

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 Abraham Poincheval

Collège Gisèle Halimi à Aubervilliers : « Narcisse et le selfie »

Pour son "1% artistique" Abraham Poincheval a posé comme point de départ de sa réflexion l’adolescence, ce moment précis où tout change : le corps, le rapport à soi, à son image, aux autres. Son oeuvre est composée de deux volets :

A : Une sculpture-habitacle installée au milieu de la cour de récréation et dont toutes les faces sont en verre sans tain, d’un seul tenant. Ses dimensions sont adaptées à celles de l’artiste ... qui prévoit d’y vivre 24 heures sur 24. B : Et une performance d’une semaine ininterrompu durant laquelle l’artiste accumulera et classera, lors de son isolement, une multitude de selfies et de portraits transmis progressivement en temps réel par les collégiens. Prévu pour avril prochain, cet événement est actuellement en préparation avec des élèves et des enseignants lors d’un programme d’ateliers qui s’étale sur toute l’année scolaire.

L’artiste a fait don au Centre de connaissance et de culture du collège d’un ensemble de films et de livres dont les thématiques entrent en résonance avec l’oeuvre : le monolithe dans l’histoire, le palimpseste, la camera obscura, les mythes de Narcisse, de Diogène etc.

Cette documentation permettra également de prolonger les actions culturelles autour de ce 1% au delà de la performance artistique.

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 Patrick Bernier & Olive Martin

Collège Jean Moulin à Aubervilliers : « Wampicôn »

Patrick Bernier et Olive Martin ont mené en 2016/2017 un atelier avec deux classes de UP2A (Unité Pédagogique pour les élèves Allophones Arrivants) dans le cadre d’un projet éducatif départemental (PED) au collège Jean Moulin. Les artistes ont été accompagnés par les Laboratoires d’Aubervilliers dont les locaux avoisinent l’établissement scolaire.

Les élèves ont été invités à découvrir différents "wampums" dont la France possède plusieurs exemplaires et qui témoignent des relations entretenues avec différentes nations amérindiennes durant la période historique de La Nouvelle France, en Amérique du Nord. Ils sont conservés comme objets d’art et de culte, et se trouvent à ce titre notamment au Musée du Quai Branly à Paris mais aussi aux Archives Diplomatiques à La Courneuve. En s’inspirant du panneau du Wampicôn dans la cour de récréation, et à l’aide du Wampigraph, les élèves, de diverses origines culturelles, ont pu reproduire des histoires de leur propre vécu, riche mais souvent complexe. Des impressions en grand format ont été présentées à la fin de l’année scolaire aux Laboratoires d’Aubervilliers.

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 Boris Achour

Collège Jean Jaurès à Saint-Ouen : « En attendant Alice »

« Appels à projets » est un projet pédagogique proposé par Anna Principaud et Boris Achour autour du 1% artistique « En attendant Alice » de Boris Achour au collège Jean Jaurès Saint-Ouen.

Les collégiens de deux classes (6e et 4e) ont joué, à leur tour, avec la complicité de leur professeure d’arts plastiques Eva Namiech, le jeu de la « commande » d’une oeuvre d’art. Dans un échange croisé entre les deux classes, ils ont pu formuler une commande pour repenser un lieu du collège et en même temps répondre à la commande proposée par l’autre classe. Sous la forme d’un concours, ils ont été invités à imaginer des propositions originales qui, à l’image des propositions de l’artiste, nous amène à regarder l’environnement quotidien du collège avec un nouvel œil.

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 Angela Detanico et Rafael Lain

Collège Anatole France aux Pavillons-sous-Bois : « Les Pavillons »

Pour sensibiliser l’ensemble des collégiens, Angela Detanico et Rafael Lain ont mis en place des actions de médiation dans le cadre de l’installation de leurs "Pavillons". Afin de jouer sur l’idée du message secret avec les élèves, les artistes ont fait imprimer des planches d’autocollants avec l’alphabet des pavillons maritimes afin qu’ils puissent, à partir de ces lettres codées, composer leurs propres messages. Par ailleurs, une exposition de l’ensemble des travaux a été organisée, et un concours a permis de désigner trois lauréats dont les messages sont désormais accrochés dans le hall, à proximité de l’oeuvre de Detanico & Lain.

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 Beat Streuli

Collège Jean-Baptiste Corot au Raincy : projet éducatif départemental autour de l’œuvre « Portrait. Collège Jean-Baptiste Corot. 2014 »

Depuis plus de quinze ans, le regard de Beat Streuli se pose sur le flux des passants et la dynamique urbaine des grandes métropoles. Pour le collège Jean-Baptiste Corot, Beat Streuli a réalisé des photographies d’élèves de la 6ème à la 3ème, usagers de l’établissement. Ces portraits, imprimés sur des films transparents et disposés sur les vitres teintées de la façade principale, cherchent à donner un « visage humain » à l’établissement et établir un lien entre le collège et la ville environnante.

En prolongement, et dans le cadre du dispositif d’éducation à l’image du Département, le Louvre a proposé à l’artiste et sa collaboratrice Marie le Mounier de porter un projet culturel en direction des élèves du collège sur le thème du portrait, un genre très représenté par le musée. Les deux artistes ont ainsi sélectionné dans les collections du Louvre un ensemble d’œuvres autour de quelques grandes thématiques : la famille, l’enfance, les rois et reines, les portraits individuels et de groupe, l’autoportrait…Des journées d’immersion ont été organisées au Louvre afin que les artistes et les élèves travaillent in situ, au milieu des œuvres. Ce point de départ prestigieux a permis aux élèves, diligemment guidé, de réaliser des travaux photographiques proposant une mise en perspective du 1 % du collège et une approche sensible de l’histoire de l’art.
Plusieurs questions ont été soulevées, comme la reproduction de l’image, l’impact du médium et de la technique (peinture, photographies numérique...), la représentation du flux, ou encore le rapport entre l’artiste et son modèle autour de la citation de Léonard de Vinci : « Donne à tes figures une attitude révélatrice des pensées que les personnages ont dans l’esprit, sinon ton art ne méritera point la louange. ».
Les créations des élèves ont fait l’objet d’une production spécifique exposée au collège sous la forme d’une bâche dans la cour et d’un accrochage dans la salle d’exposition du collège, à découvrir jusqu’au 21 septembre 2015 !

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 Martin Le Chevallier

Collège Didier Daurat au Bourget : « Les secrets du collège », 2012-15

Martin Le Chevallier installe une douzaine de petits orifices très discrets dans les murs du nouveau collège Didier Daurat. Situées à la hauteur de l’œil ou de l’oreille, ces percées donnent tantôt à voir, tantôt à entendre. Petits tableaux mobiles dissimulés dans les murs, images cachées au détour d’un couloir, bruits étranges semblant sortir du bâtiment, orateurs invisibles interpellant d’une voix à peine audible les élèves sur le chemin de la cantine... Un projet presque imperceptible, des secrets que les élèves pourront se révéler entre eux au fil des années. Comme dans une chasse au trésor, ils les découvriront petit à petit, dans un coin du bâtiment, au fond de la cour ou sur une paroi du préau.
Certains « secrets » sont permanents, d’autres temporaires changent sous l’impulsion de l’artiste et des élèves. En effet, un atelier organisé par le cinéaste Philippe Fernandez a permis à un groupe de collégiens de réaliser leurs propres « secrets », une expérience pouvant être renouvelée chaque année !
La réalisation de ces secrets ont permis aux élèves d’expérimenter la réalisation vidéo, la création sonore et les effets spéciaux. Mais aussi de regarder leur établissement avec un œil d’artiste !

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 Eric Baudelaire

Collège Dora Maar à Saint-Denis/Saint-Ouen : « Un film dramatique », 2015-2019

Pendant quatre ans, Éric Baudelaire a retrouvé, à échéances régulières, les élèves du groupe cinéma du collège Dora Maar à Saint-Denis/Saint-Ouen. Le temps pour eux de grandir ensemble. Le temps, surtout, de trouver la forme d’un film dont ils seraient véritablement les sujets : les personnages, les auteurs et la promesse.

Le format des workshops a été hybride et n’a pas fait la distinction entre tournage, discussion et séances de travail collectif. Les élèves ont parlé de la vie de chacun, de la vie ensemble, du cadre : le collège, la famille, le collège, les amis. Progressivement, au cours des séances, le sujet est devenu la fabrication du film lui-même, et les participants ont pris possession des moyens de fabrication, l’image et le son, accompagnés par l’équipe du film.

Qu’est-ce qu’on fabrique ensemble ? Répondre à cette question – politique en ce qu’elle engage les représentations du pouvoir, de la violence sociale et de l’identité –, a été pour eux partir à la recherche d’une forme qui rende justice à la singularité de chacun d’entre eux, mais aussi à la consistance de leur groupe. Qu’est-ce qu’on fabrique ensemble, si ce n’est ni un documentaire ni une fiction ? Un film dramatique peut-être, où se découvrent le travail du temps sur les corps et sur les discours, mais aussi la possibilité pour chacun de parler en son nom en filmant pour les autres, et de devenir avec Baudelaire co-auteurs du film, c’est-à-dire déjà sujets de leur propre vie.
Avec ce 1% artistique original, Eric Baudelaire a remporté le prestigieux prix Marcel Duchamp.

Architecte du collège Dora Maar : PLATANE ET ILIC. Maîtrise d’ouvrage : EIFFAGE.

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 Estefanía Peñafiel Loaiza

Collège Barbara à Stains : « récoltes », 2014-2015

Les images installées par Estefanía Peñafiel Loaiza, artiste d’origine équatorienne, dans le collège Barbara à Stains sont les fruits d’une récolte effectuée avec un groupe d’élèves. L’artiste a mené un atelier vidéo pour créer des images en mouvement en lien avec différents sens du mot « culture ». Le mot signifie bien sûr la transmission des connaissances, principe même de l’enseignement. Mais il renvoie également à cultiver, à semer et ainsi au passé maraîcher du quartier où a été construit le collège. Enfin, synonyme de « civilisation », et compris comme l’ensemble des influences subies par un individu dans sa vie (la famille, l’histoire, la langue, les traditions géographiques), les « culture(s) » rappellent la mixité et les différentes origines des élèves.
Ainsi, nous dit l’artiste, « le projet « Récoltes » aspire à partager et densifier ces réflexions avec les élèves, en les rapportant au contexte géographique, culturel et démographique où le collège s’inscrit. Les notions telles que « lisières », « déplacements », « trajets », « territoire » y font partie de la construction identitaire individuelle autant que collective, et peuvent être mobilisées en tant qu’instruments de création artistique et d’affirmation d’une singularité du lieu et d’une expérience d’apprentissage partagée. » Pour ce faire, les élèves ont commencer par filmer leurs passages dans le bâtiment et les environs.
« Les images produites au cours des ateliers ont tracé le passage des élèves à travers ces espaces et décors particuliers, en favorisant un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur et s’appuyant sur la puissance fictionnelle et documentaire du cinéma et de la photographie (la lumière, le mouvement, la captation du réel, la mise en scène...). »
A partir de ces rushs, l’artiste a effectué une sélection d’images à implanter le collège. Imprimées sur les rideaux, les vitres, les écrans d’ordinateur, ou encore sur la carte de cantine, les images choisies apparaissent subtilement en fonction de la lumière naturelle, de la position de celui qui les regarde et de l’attention qu’il leur porte. Une base de données des images sélectionnées est à la disposition du collège pour d’autres usages, comme une réserve d’images pour le futur.

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 Cyril Dietrich

Au collège Pierre de Ronsard à Tremblay-en-France : « Perspectives », projet en cours

Titré « Perspectives », le projet de Cyril Dietrich est implique un groupe d’artistes et de chercheurs en collaboration avec les collégiens, le personnel du collège et les parents d’élèves. Il s’agit pour l’artiste d’accompagner, durant cinq années, la production de fictions, réflexions, actions à l’intérieur même du collège et au delà. Ces événements font l’objet de cartes postales diffusées en priorité aux familles et élèves, mais aussi à toute la ville et dans des lieux d’art. Dans ces projets, le collège est considéré à la fois comme une architecture, un espace social, un lieu culturel, un décor de cinéma. Par exemple, l’artiste Jochen Dehn a filmé un dimanche les déambulations dans le bâtiment vide d’un tigre majestueux et de facto exotique. Vincent Bossard a proposé à l’association Les écoliens (destinée à rapprocher des jeunesses différentes issues de trois collèges – deux en France, et un au Sénégal) de tracer, sur le sol de la cour le plan de la salle de classe du collège sénégalais jumelé. Le collectif HeHe a invité les élèves à recréer et rejouer des scènes de désordre et de trouble social dont, à en croire les médias, tous les collèges de Seine-Saint-Denis seraient les théâtres. La dessinatrice Gala Vanson a croqué le quotidien des collégiens. Le duo Balta, lui, a proposé aux élèves de créer leurs propres couvertures de livre, consultables au CDI.
Remettant en jeu la définition et les enjeux de "l’œuvre d’art publique", de "l’art dans l’éducation", de "l’art dans la société", les quelques 25 créateurs et penseurs investis dans le collège offrent, en discussion avec les usagers du lieu, de nouveaux points de vue sur leur environnement quotidien.

Plus d’information sur le site internet du projet : http://www.perspectives-tremblay.fr/

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 Thu Van Tran

Collège International à Noisy-le-Grand : « Mots d’ordre »

Dans le cadre de la valorisation des œuvres du "1% artistique" en milieu scolaire, la Délégation Académique aux Arts et à la Culture du rectorat de Créteil avait lancé en 2016 la deuxième édition du concours ¡ Tous à l’œuvre !. Cette initiative permet de répondre aux principes du parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) que la loi d’orientation de l’École de la République de juillet 2013 a mis en place à travers ses trois piliers : la rencontre de l’œuvre et de l’artiste, l’appropriation par l’élève de connaissances et de compétences, et la pratique, à travers des démarches pédagogiques et créatives originales centrées autour de l’élève. Il s’inscrit dans la réforme du collège, en particulier dans les enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI), notamment la thématique Culture et création artistique.

Deux classes d’élèves de 5e et 4e ont à cette occasion participé à un workshop autour du 1% de Thu Van Tran, installé dans le collège. Les élèves ont pu également, dans le cadre de cette expérience, organiser une exposition intitulée "L’oeuvre en dialogue avec l’architecture", présentée en fin d’année scolaire 2015/2016 mais également à l’occasion de la 3e édition des Portes Ouvertes des "1% artistiques", organisées lors des Journées Européennes du Patrimoine en septembre 2016.

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 Elsa Sahal

Collège Germaine Tillion à Livry-Gargan : « Des jardins perdus », 2018.

Les quatre « jardins de sculptures » d’Elsa Sahal pour le collège Germaine Tillion se distinguent par leur aspect organique et leur gamme de couleurs. Ils évoquent le repos, la germination, la croissance et la floraison des végétaux tout au long des quatre saisons de l’année.

Experte en céramique, l’artiste les a réalisées en grès, un matériau d’une grande dureté qui mérite bien son surnom d’objet de pierre (stoneware). Connue en Chine depuis le Xe siècle, la technique consiste à cuire la terre argileuse à très haute température (1300 degrés). Pour les finitions, l’émaillage permet de conférer un aspect brillant aux couleurs plus ou moins saturées.

Une classe d’arts plastiques a pu prendre connaissance de cette technique lors d’un programme d’ateliers mené avec Elsa Sahal. Chaque élève a réalisé une oeuvre en terre argileuse en lien avec les quatre saisons. L’artiste a prêté son four à haute température pour l’occasion. L’ensemble de ces oeuvres ont ensuite été exposées pendant plusieurs semaines dans le jardin devant l’entrée du collège.

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